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Apiculture respectueuse des abeilles

Apiculture

Chaque apiculteur a sa propre vision de l’apiculture naturelle. Mais l’essentiel, c’est l’amour et le respect qu’on éprouve pour les abeilles et la nature. Dans des conditions normales, les abeilles sont parfaitement capables de se débrouiller toutes seules.


Mais au fil du temps, les humains ont modifié les conditions de vie «normales» des abeilles: disparition des prairies fleuries et des haies entre les champs, abattage des arbres, tonte excessive des talus, monocultures, utilisation de pesticides et de désherbants...


En supprimant les barrières naturelles, un des principaux ennemis de l’abeille s’est rapproché puis installé chez nous :    Varroa Destructor, le varroa! Malgré les nombreux produits commercialisés pour le combattre, le varroa réapparaît sans cesse dans les ruches.

La lutte biologique contre le varroa est un des éléments de l’apiculture naturelle.

Le type de ruche et les réserves de miel qu’on laisse aux abeilles pour passer l’hiver font également partie de cette approche.



Vous trouverez plus d’infos à ce sujet dans les rubriques  “Le varroa” et ”Ruches Warré”

L’apiculture respectueuse de L’abeille

Comment vois-je cela?

S’agissant d’apiculture respectueuse de l’abeille, il s’agit de se choisir une ligne de conduite où on se retrouve. Le bien-être de l’abeille est la priorité absolue. Ce qui ne signifie pas que d’autres approches de l’apiculture ne sont pas efficaces. Voici ma philosophie pour prendre soin de mes abeilles.

Ce qui est totalement prohibé?

  • retirer la totalité des réserves de nourriture
  • nourrier les colonies au sirop
  • éliminer les reines
  • couper les ailes des reines
  • détruire le couvain de mâles
  • introduire des cadres de cire gaufrée
  • utiliser de l’acide pour lutter contre le varroa
  • utiliser des produits chimiques
  • ouvrir souvent les ruches

Ce u’il faut privilégier?

  • laisser dans la ruche 20 kilos de miel de printemps comme réserves pour l’hiver
  • si un apport de nourriture est nécessaire utiliser du miel produit par la ruche
  • laisser les abeilles bâtir leurs rayons
  • au début, utiliser éventuellement 1 ou 2 cadres Favus
  • utiliser l’acarien prédateur (Stratiolaelaps Scimitus) comme moyen de lutte naturelle contre le varro
  • déclarer les ruches à l’AFSCA
  • ne pas ouvrir les ruches, effectuer les contrôles par les hublots

Rencontrer l'abeille

L’abeille mellifère



L’abeille mellifère vit en colonie. Chaque colonie compte 1 seule reine, des milliers d’ouvrières et des centaines de mâles (appelés faux-bourdons).



Le faux-bourdon


Les faux-bourdons sont issus d’œufs non fécondés, pondus dans des alvéoles spéciales, plus larges que les autres, dans les zones de la ruche où les abeilles élèvent le couvain de mâles. Les faux-bourdons ont pour mission de s’accoupler avec la reine. La jeune reine encore vierge sort une seule fois de la ruche pour effectuer son vol nuptial, au cours duquel elle se fait féconder. Les faux-bourdons ne s’accouplent pas tous avec la reine. Seuls quelques-uns d’entre eux seront les «élus»... mais ça leur sera fatal puisqu’ils périront au terme de l’accouplement. Un faux-bourdon est plus petit que la reine, plus grand qu’une ouvrière, a de gros yeux et ne possède pas de dard.


Il faut 24 jours entre le moment où la reine pond un œuf non fécondé et celui où le faux-bourdon émerge de son alvéole. Voici le cycle complet du développement du faux-bourdon:

‍    •    L’œuf éclot au but de 3 jours et donne naissance à une larve

‍    •    la larve est nourrie au nectar et au pollen pendant 6 jours, puis se transforme en pupe

‍    •    le stade de pupe dure 14 jours.


Une fois sorti de son alvéole, le faux-bourdon mettra encore 14 jours pour atteindre sa maturité sexuelle.

Les faux-bourdons ont une espérance de vie de 4 à 6 semaines.

À la fin de l’été, les ouvrières chassent les mâles, qui meurent à l’extérieur de la ruche.




La reine


Une larve nourrie exclusivement à la gelée royale développe un système reproducteur complet qui lui permet de pondre des œufs fécondés. La larve de reine présente également d’autres caractéristiques physiques. Son abdomen est plus développé que celui des ouvrières. Une reine vit environ 4 ans.À la haute saison, lancée à plein régime, la reine peut pondre jusqu’à 1.500 œufs par jour. Si la nourriture vient à manquer, la reine réduit sa ponte, et en hiver, elle l’interrompt complètement. La reine est la seule à se soulager de ses excréments dans la ruche, que les ouvrières s’empressent de nettoyer. La reine n’a pas non plus le temps de s’arrêter pour manger, parce que quand il faut pondre un œuf par minute, il n’y a pas de temps à perdre. C’est pourquoi elle est entourée d’une cour qui prend soin d’elle.

La reine assure par ailleurs l’harmonie de la ruche. Les abeilles communiquent par des odeurs, les phéromones, qui sont de différents types. Une reine produit ses propres phéromones, uniques en leur genre. Ces phéromones royales indiquent aux abeilles que la reine est toujours présente dans la ruche. Chaque abeille qui entre dans la ruche est «reniflée» à son arrivée par les gardiennes, qui la laissent passer ou la refoulent. Si la reine vient à disparaître, les ouvrières assurent sa succession en élevant quelques larves dans des cellules royales. Il peut aussi arriver que les ouvrières estiment que la vieille reine a fait son temps et doit être remplacée. Elles vont alors la délaisser et élever dans des cellules royales de jeunes larves, dont une sera la prochaine reine. Un essaimage se produit lorsque la ruche devient surpeuplée. Quand elles sont en fièvre d’essaimage, les abeilles se mettent à construire des cellules royales. Lorsque les jeunes reines sont encore à l’intérieur des alvéoles operculées, elles se mettent à chanter pour indiquer qu’elles vont bientôt en émerger. Si la vieille reine répond, les jeunes reines restent dans leur cellule jusqu’à ce que l’ancienne reine quitte la ruche, emmenant à sa suite une partie de la colonie. Il arrive parfois que la première jeune reine qui émerge de sa cellule essaime également – on a alors un essaim secondaire, souvent plus petit que le premier. Ce phénomène se produit surtout en mai/juin, en fonction de la météo.

Une jeune reine n’est prête à être fécondée qu’après 5 jours de maturation sexuelle à l’intérieur la ruche. Elle sort ensuite pour effectuer son vol nuptial. Lors du seul vol nuptial qu’elle effectue dans sa vie, la reine vierge est fécondée par plusieurs faux-bourdons.






L’ouvrière


L’ouvrière (abeille femelle) est issue d’un œuf fécondé.

Elle passe l’essentiel de sa vie sur les rayons et dans les alvéoles. En été, l’ouvrière a une espérance de vie d’environ 6 semaines.

Elle passe ses trois premières semaines à l’intérieur de la ruche. Ensuite, elle deviendra butineuse et fera des sorties de plus en plus fréquentes pour ramener à la ruche du nectar, du pollen et de l’eau. L’ouvrière fera d’incessants allers-retours jusqu’à ce que ses ailes soient usées. Elle quittera alors la ruche pour mourir à l’extérieur. Une ouvrière peut parcourir jusqu’à 5 km pour aller s’approvisionner. Une colonie peut compter plus de 45.000 individus. Dans une colonie particulièrement forte, la population peut même monter jusqu’à 80.000 abeilles.

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Lorsque la température extérieure descend sous les 8 degrés, les abeilles se regroupent en grappe pour tenter de maintenir une température de 20 à 24°C. En apiculture respectueuse de l’abeille, on laisse dans la ruche environ 18 kg de miel qui serviront de réserves pour l’hiver.

Pendant les 21 premiers jours de son existence, l’ouvrière travaille à l’intérieur de la ruche. Au bout de 21 jours et jusqu’à sa mort, elle devient butineuse et travaille à l’extérieur de la ruche. Pendant sa carrière à l’intérieur de la ruche, elle sera successivement nettoyeuse, nourrice, cirière, manutentionnaire, ventileuse puis gardienne. Les abeilles affectées à une même tâche ont en général plus ou moins le même âge.

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